Geisha

Arthur Golden

Edition France Loisirs

L’auteur :
Né à Chattanooga, dans le Tennessee, Arthur Golden obtient une licence en histoire de l’art à l’université de Harvard, plus particulièrement axée sur l’art japonais. En 1980, il obtient une maîtrise en histoire du Japon à l’université de Columbia où il apprend également le mandarin.
Après avoir passé un été à l’université de Pékin, il travaille pour un magazine japonais à Tokyo. En 1988, il réussit son doctorat d’anglais à l’université de Boston. Il vit et travaille au Japon puis, de retour aux États-Unis, enseigne les techniques d’écriture et de littérature dans la région de Boston.
À quarante ans, il s’est affirmé comme l’un des romanciers les plus talentueux de sa génération.

Résumé :
Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l’histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C’est à travers son regard d’enfant malheureuse que l’on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C’est à travers son initiation et sa métamorphose que l’on apprendra l’art d’être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l’habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l’attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. 
Née sous le signe de l’eau, n’agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion

Mon avis:
Dans un Japon d’avant guerre, l’auteur nous offre une vision fascinante des Geishas, d’une élégance rare et d’une beauté troublante. Nous découvrons les conditions d’existence et d’éducation de ces femmes qui dédient leur vie au divertissement des hommes influents et puissants. L’univers poétique du roman détaille les arts qu’elles maîtrisaient à merveille tels la conversation, la danse, la musique, le chant, la poésie mais aussi le raffinement et la délicatesse. Arthur Golden dépeint le portrait d’une de ces artistes, son ascension sociale, son cheminement  dans un profond respect mêlé d’un érotisme puissant.  Au-delà du plaisir physique, il est question du plaisir de l’esprit et des sens. Le destin de son héroïne plus que bouleversant nous confronte aux conditions féminines de l’époque (vente d’enfants, esclavage, prostitution). Ces mémoires romancées n’en restent pas moins intrigantes, fascinantes et nous offrent la vision d’un destin exceptionnel.

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